En Belgique, le don d’organes est régi par une loi de 1986 et repose sur le consentement présumé : toute personne adulte est « considérée comme étant d’accord de devenir donneur potentiel, à moins qu’il ne s’y soit formellement opposé de son vivant », notamment en s’inscrivant sur un registre national. En 2019, 198.655 personnes ont exprimé leur opposition au don de leurs organes. Un chiffre stable, ils étaient 192.542 en 2002. Le chiffre des belges volontaires au don d’organes aurait quant à lui énormément augmenté passant de 27.449 volontaires en 2002, à 353.842 en 2018 pour atteindre 380.967 en 2019.
« Les médecins se réfèrent à la volonté ou au refus explicite d’une personne de faire don de ses organes lorsque celle-ci est en état de mort cérébrale. Si aucun enregistrement au registre national n’existe, les médecins informent les proches de la possibilité de réaliser un prélèvement d’organes et recueillent leur témoignage par rapport à ce que la personne aurait désiré ».
Pour aller plus loin : De l’euthanasie pour le don d’organes : Qui arrêtera la machine qui s’est emballée ?
Sud Info (07/01/2020)