Emmanuelle Prada-Bordenave, nouvelle directrice de l’Agence de la biomédecine

Publié le 8 Juil, 2008

La Croix revient sur la récente nomination d’Emmanuelle Prada-Bordenave à la tête de l’Agence de la biomédecine (cf. Synthèse de presse du 23/06/08). Âgée de 48 ans et mère de quatre enfants, cette juriste et énarque, succède à Carine Camby qui dirigeait l’Agence depuis sa création en 2004. Diplômée de l’Institut politique de Paris puis de l’Ecole normale d’administration (ENA), Emmanuelle Prada-Bordenave fut rapporteur puis commissaire du gouvernement au tribunal administratif de Paris. Chef du service juridique du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de 1990 à 1992, elle fut ensuite maître des requêtes au Conseil d’Etat. En parallèle, Emmanuelle Prada-Bordenave a été rapporteur de la commission de déontologie de la fonction publique de l’Etat et a participé aux travaux de la commission Mazeaud sur la politique d’immigration. Issue de la haute administration plutôt que du monde médicale ou scientifique, elle dit avoir toujours été intéressée par les questions d’éthique.

 

Emmanuelle Prada-Bordenave prend la direction de l’Agence de la biomédecine à la veille de la révision des lois de bioéthique de 2004.

 

Rappelons que l’Agence de la biomédecine a été créée par la loi de bioéthique de 2004. Placée sous tutelle du ministère de la Santé, l’Agence a une mission d’expertise dans quatre grands domaines que sont le prélèvement et la greffe, la procréation, l’embryologie et la génétique. C’est donc elle qui est notamment chargée de délivrer ou non les autorisations de recherches sur l’embryon.

La Croix (Bernard Gorce) 09/07/08

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