L’équipe de Shoukhrat Mitalipov publiait début août les résultats de ses expériences sur des embryons humains atteints d’une maladie génétique, et affirmait avoir réussi à corriger génétiquement ces embryons à l’aide de CRISPR avec un taux de réussite élevé (cf. Embryons génétiquement modifiés : les détails de l’étude américaine publiés). Le 28 août, six scientifiques[1] ont mis en doute ces résultats. Ils en contestent l’interprétation et proposent une explication différente. Ils s’appuient notamment sur le fait qu’ « un tel exploit n’a pas été observé dans les précédentes expériences avec CRISPR ». L’équipe de Mitalipov a l’intention de répondre à ses contradicteurs dans les prochaines semaines.
[1] Dieter Egli, Michael Zuccaro, Michal Kosicki, George Church, Allan Bradley, Maria Jasin.
Nature, Ewen Callaway (31/08/2017)