Le dépistage prénatal non invasif (DPNI) consiste à analyser l’ADN fœtal circulant dans le sang de la mère. Il est utilisé principalement pour le dépistage prénatal des trisomies 21, 13 et 18 et des chromosomes sexuels. Toutefois des chercheurs plaident pour élargir ce dépistage à tous les chromosomes. D’autres trisomies, plus rares, pourraient être détectées : les trisomies 7, 15, 16, 22 par exemple sont associées « à de sérieux problèmes de santé » pendant la grossesse. Parfois, ces trisomies affectent uniquement les cellules du placenta et non le fœtus, et pourraient avoir un impact sur la croissance normale de la grossesse, notamment provoquer des fausses couches précoces. Une étude américano-australienne récente a ainsi montré que « l’extension de l’analyse à tous les chromosomes permet d’identifier le risque de complications graves et de réduire les résultats faussement positifs » du DPNI. Les entreprises commercialisant le DPNI proposent d’ores et déjà des tests élargis.
Pour aller plus loin :
- Dépister les maladies génétiques en anténatal : atout ou aliénation ?
- Le CIB met en garde sur les « tendances eugéniques » du DPNI
Bionews, Rachel Huddart (4/09/2017)