Le Parlement écossais a voté en faveur d’un projet de loi autorisant l’« aide à mourir » pour les personnes en phase terminale, après un long débat entre les députés. Le 13 mai, Holyrood a en effet décidé, par 70 voix contre 56, de soutenir le projet de loi, lors d’un vote qui intervient quelques jours avant celui de Westminster concernant une législation similaire pour l’Angleterre et le Pays de Galles (cf. Loi sur la fin de vie au Royaume-Uni : le rejet d’amendements, protégeant notamment les personnes trisomiques, pourrait faire basculer le vote).
Pourtant un certain nombre de chefs de file politiques avaient annoncé leur opposition au texte, comme Nicola Sturgeon, l’ancienne Première ministre, John Swinney, le Premier ministre actuel, ainsi que le chef du parti travailliste écossais, Anas Sarwar, et son adjointe, Jackie Baillie. Mais Russell Findlay, le chef des conservateurs écossais, et son adjointe, Rachael Hamilton, ont soutenu le projet lors de cette première étape, tout comme les co-présidents des Verts écossais, Patrick Harvie et Lorna Slater.
Lors des débats, Pam Duncan-Glancy, une députée porteuse de handicap, porte-parole du parti travailliste écossais, a fondu en larmes, exhortant les députés à rejeter catégoriquement le projet de loi : « Plutôt que de légiférer pour aider à mourir, décidons de légiférer pour aider les gens à vivre ».
Cette première étape est un vote portant sur les principes généraux. Le texte est amendé lors de la deuxième étape.
Sources : The Guardian, Severin Carrell (13/05/2025) ; BBC, Phil Sim (14/05/2025)