Le département de la santé Australien propose un projet de loi visant à donner un droit de contrôle plus important aux donneurs pour l’utilisation de leurs spermatozoïdes congelés. Cette loi permettrait de donner un droit de veto, même après que l’embryon ait été conçu chez la femme désireuse d’avoir un enfant via une banque de sperme. Cette mesure expose la femme enceinte à un avortement forcé au cas où le donneur retire son accord.
Sandra Dill, directeur général du groupe ACCESS Infertililty Network, précise qu’un homme « donne » pour aider un couple stérile et qu’il serait illogique de lui redemander son consentement à chaque stade du traitement. Mme Dill propose une période de réflexion « cooling off period » entre son don à la banque du sperme et la création d’embryon.
The Sydney Morning Herald National 07/12/2003