DPI : jusqu’où aller ?

Publié le 14 Jan, 2009

Le Monde revient sur la naissance, le 9 janvier dernier, du premier bébé britannique sélectionné par diagnostic préimplantatoire (DPI) contre une prédisposition au cancer du sein. Afin que l’enfant ne soit pas porteur du gène BRCA1 qui accroîtrait de 50 à 80% les risques de cancer du sein sa mère a décidé de recourir au DPI (cf. Synthèse de presse du 29/12/09). Cette naissance provoque bien des polémiques.

Le DPI, initialement utilisé pour prévenir des maladies graves et incurables est étendu à d’autres critères. Le journal Le Monde remarque que "la question de son application à la recherche non plus d’une certitude génétique mais d’une prédisposition à certaines maladies est publiquement soulevée depuis 2006, lorsqu’elle a été utilisée aux Etats-Unis pour prévenir une prédisposition au cancer du colon" (cf. Synthèse de presse du 05/09/06).

En France, un groupe d’experts, présidé par le Pr. Dominique Stoppa-Lyonnet (Institut Curie, Paris), a conclu que les équipes de spécialistes étant déjà confrontées à ces questions, des mesures doivent être mises en place pour informer les équipes, encadrer ces pratiques mais qu’il n’est pas nécessaire de procéder à une modification des dispositions législatives en vigueur (cf. Synthèse de presse du 11/04/08). 

Ce sujet devrait être néanmoins à l’ordre du jour des Etats généraux de bioéthique organisés cette année.

Le Monde (Jean-Yves Nau) 13/01/09

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