En novembre, le vice-ministre de la Santé Chinois, Huang Jiefu a assuré que "les transplantations d’organes vont complètement cesser de dépendre de dons de prisonniers exécutés d’ici deux ans". Ainsi, "la Chine s’apprêterait à faire un grand progrès dans le domaine de l’éthique" en matière de don d’organes. En effet, l’article précise qu’ actuellement, "les hôpitaux chinois se serv[ent] des condamnés à mort comme source presque exclusive des transplantations d’organes".
L’article termine en précisant qu’en 2009, "Pékin [avait] fini par reconnaître […] que 65% des organes provenaient de condamnés à mort", mais les autorités s’étaient "abstenues de révéler le nombre d’exécutions". Enfin, afin "d’accompagner l’augmentation de la demande, les autorités ont lancé un programme de don d’organes volontaire, censé remplacer dans deux ans le système actuel reposant sur l’exploitation des condamnés à mort".
Libération (Philippe Grangereau) 11/12/12