DMLA : Un essai clinique américain utilisant des cellules iPS

Publié le 17 Déc, 2019

Aux Etats-Unis, le NIH (instituts américains de la santé) vient d’annoncer le premier essai clinique américain utilisant des cellules souches pluripotentes induites (iPS), pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA, forme sèche).

 

Mené par des chercheurs du National Eye Institute (NEI)[1], cet essai de phase 1/2A testera la transplantation d’un patch oculaire sur 12 patients, qui seront ensuite suivis au moins un an. Le protocole, qui a fait ses preuves chez l’animal, consiste à prélever des cellules sanguines du patient, les reprogrammer en cellules iPS qui elles-mêmes seront différenciées en cellules épithéliales pigmentaires rétiniennes, le type de cellules faisant défaut aux patients atteints de DMLA. Ces cellules seront cultivées en monocouche, sur un échafaudage biodégradable conçu pour favoriser leur intégration sur la rétine.

 

Note Gènéthique : Deux essais cliniques utilisant des cellules iPS pour traiter des pathologies oculaires sont actuellement en cours au Japon (cf. Japon : première greffe de cornée artificielle obtenue avec des cellules iPS ; Un premier patient japonais reçoit des cellules iPS d’un donneur). Ce domaine de recherche représente une alternative éthique à la thérapie cellulaire menée avec des cellules souches embryonnaires humaines. La France a pour sa part fait le choix d’encourager la recherche sur l’embryon et vient d’annoncer un essai clinique utilisant des cellules souches embryonnaires humaines pour traiter la rétinite pigmentaire (cf. Projet de loi de bioéthique et recherche sur l’embryon : des effets d’annonce).

 


[1] Dirigés par Kapil Bharti, Ph.D.

 

NIH (16/12/2019)

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