Le syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof) tout en approuvant que les médecins de ville puissent prescrire le RU 486, plaide pour un renforcement de la prévention. "Les gynécologues et gynécologues obstétriciens peuvent témoigner de l’ignorance souvent surprenante qu’ils constatent chez leurs patientes, concernant l’anatomie fonctionnelle et la physiologie de la reproduction. La maîtrise de la reproduction nécessite un minimum d’information aux adolescents et jeunes adultes afin de diminuer le recours à la pilule du lendemain, aux procédures abortives et de diminuer le risque de transmission du S.I.D.A. et des autres maladies sexuellement transmises, y compris les papillomavirus responsables des redoutables cancers du col de l’utérus."
On recense 220 000 avortements par an soit 27% des naissances ; pour le Syngof un "chiffre énorme et inquiétant".
La Croix 28/07/04 –