Afin d’ « augmenter le pool de donneurs potentiels » de greffons hépatiques, le centre hépatobiliaire de l’hôpital Paul Brousse à Villejuif (AP-HP) a mis en place une plateforme de « réhabilitation d’organes qui n’auraient pas été sélectionnés avec les critères standards ». Les premiers greffons issus de cette plateforme de « perfusion normothermique » seront transplantés ce mois-ci.
En pratique, le greffon potentiel est perfusé « avec du sang oxygéné à une température de 37 °C pendant un minimum de 12 heures afin de recréer des conditions physiologiques » et d’évaluer sa fonctionnalité. Ainsi des foies présentant une stéatose modérée à sévère[1] seront transplantés, dans un premier temps sur des « patients ayant une hépatopathie ou un carcinome hépatocellulaire en attente de greffe depuis plus de 6 mois ».
Cette plateforme sera évaluée sur 3 ans. Ce type de procédé est déjà utilisé pour les greffons rénaux, et est à l’étude pour les poumons.
Le Quotidien du médecin, Charlène Catalifaud (2/12/2019)