En Suisse, alors qu’un projet de loi est actuellement en débat au Parlement pour assouplir les conditions de recours au diagnostic préimplantatoire (DPI) (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 10 juin 2013), l’Eglise de Suisse, par la voix de la Commission de bioéthique de la Conférence épiscopale, a publié un communiqué le 13 septembre dernier dans lequel elle alerte sur les risques auxquels pourraient mener un tel assouplissement.
Elle explique: “si on plaide pour un assouplissement des limites, d’autres élargissements suivront inexorablement. La porte est grande ouverte pour l’entrée dans une ère de pratiques eugénistes: en effet, le DPI relève de l’eugénisme, comme le Conseil fédéral le reconnaît explicitement dans son message. […] Une société ne devient pas meilleure lorsqu’elle s’autorise à sélectionner ceux qu’elle considère comme les ‘bons’ et à éliminer les autres”. Elle termine en précisant que l’Eglise plaide pour “une orientation de la technique vers des solutions novatrices et respectueuses de toute vie humaine“.
Zenit.org 17/09/2013