Des chercheurs sont en train de mettre au point une nouvelle application de la technologie CRISPR : il s’agit d’un projet de test rapide de dépistage du cancer et de certains virus comme Zika.
En Californie, l’équipe de Jennifer Doudna[1] « a utilisé un test basé sur CRISPR pour détecter avec précision l’ADN des souches cancérogènes du virus du papillome humain dans les cellules humaines » tandis qu’au Massachusetts, le laboratoire de Feng Zhang (Broad Institute) a pu réaliser des recherches dans des échantillons de sang de patients, identifiant de l’ADN tumoral, Zika, ou le virus de la dengue.
« Les chercheurs ont attaché une molécule de signalisation à CRISPR. Lorsque le système CRISPR trouve l’ADN recherché, il coupe le matériel génétique qui l’entoure et libère la molécule de signalisation, indiquant qu’il s’agit d’un ADN étranger ».
A terme, il devrait être possible de créer des tests rapides et fiables, utilisables lors d’une épidémie par exemple, ou bien permettant d’identifier plus facilement des mutations à l’origine de cancers.
[1] CRISPR : Jennifer Doudna et Emmanuelle Charpentier, responsables du cadre éthique de leur découverte ?
MIT Technology Review (15/02/2018)