Au cours de la réunion annuelle de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie qui s’est déroulée à Barcelone courant juillet, plusieurs études portant sur l’optimisation des chances de succès des fécondations in vitro (FIV) ont été présentées.
Deux études indépendantes ont montré comment il était possible de sélectionner des spermatozoïdes "de meilleure qualité" dans la technique de l’injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde (ICSI). La première a été présentée par des scientifiques italiens. L’équipe du Dr Monica Antinori a utilisé un microscope cinq fois plus puissant que ceux habituellement utilisés, lui permettant de sélectionner les spermatozoïdes en fonction de leur forme et de leur taille. Avec cette technique le taux de grossesse est passé de 26,5% à 39,2%. La seconde étude a été présentée par une équipe américaine. Cette fois-ci, l’équipe dirigée par M. Conrado Avendano, a utilisé des fluorescents pour distinguer, parmi les spermatozoïdes qui paraissaient "les meilleurs", ceux qui en fait présentaient des défauts d’ADN.
Par ailleurs, un nouveau test permettant aux médecins de sélectionner le "meilleur" embryon à réimplanter dans le cadre d’une FIV, a été présenté par Denny Sakkas, professeur à l’Ecole de médecine de l’université de Yale. La technique, baptisée ViaTest-E, utilise un fluorescent pour analyser le liquide entourant l’embryon et mesurer ainsi l’activité métabolique de l’embryon. En améliorant ainsi les taux de grossesse, les chercheurs espèrent ne réimplanter qu’un seul embryon, ce qui éviterait les naissances multiples et les complications qui y sont liées.
BioNews 14/07/08 – Timesonline 07/07/08 – Telegraph.co 08/07/08