Des soins pour les grands prématurés

Publié le 10 Sep, 2009

Un bébé, né très prématurément à 21 semaines et 5 jours, est décédé suite au refus des médecins de le faire admettre dans une unité de soins appropriés. Ils ont expliqué à Sarah Capewell, sa maman, que les directives médicales édictées par la British Association of Perinatal Medicine, stipulent que les soins intensifs ne peuvent être dispensés à des enfants de moins de 22 semaines, dans l’intérêt même de l’enfant. Il n’aurait donc manqué au petit Jayden que deux jours. En réalité, le texte des directives médicales estime qu’un enfant de moins de 23 semaines ne peut survivre et qu’utiliser des traitements aux méthodes agressives ne peut contribuer qu’à prolonger ses souffrances.

Le petit garçon est décédé au bout de deux heures, durant lesquelles il a respiré sans assistance artificielle. Il avait un bon rythme cardiaque et bougeait bras et jambes.

Sarah Capewell a affirmé s’être vu refuser les injections qui auraient permis d’interrompre les contractions sous prétexte qu’elle n’avait pas atteint les 22 semaines de grossesse lorsque le travail s’est déclenché.

Elle se déclare d’autant plus choquée qu’elle a découvert qu’une petite fille, Amillia Taylor, était née aux Etats-Unis à 21 semaines et six jours. Elle s’apprête à fêter ses trois ans et est le plus jeune bébé prématuré à avoir survécu. Les médecins pensaient à sa naissance qu’elle avait une semaine de plus, raison pour laquelle elle a pu bénéficier des soins appropriés. Ils reconnaissent aujourd’hui qu’ils n’auraient pas agi ainsi s’ils avaient connu son âge réel. Sa naissance avait coïncidé avec le débat, en Grande-Bretagne, sur la réduction des délais de l’avortement. Certaines personnes avaient alors argumenté que, si un bébé pouvait survivre à 22 semaines, il convenait de réduire la date limite d’autorisation de l’avortement.

London Daily Mail 10/09/09

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