Des risques des tests génétiques

Publié le 28 Jan, 2009

Le Monde revient sur le débat actuel sur les tests prédictifs (cf. Synthèse de presse 27/01/09 et 13/01/09). Les mutations de gènes multiplient ou diminuent les risques évalués par un test génétique, c’est la raison pour laquelle il serait incorrect de recourir systématiquement à ces tests. Croire que tout est inscrit dans nos gènes de “superstition génétique” pour reprendre l’expression du professeur Henri Atlan.

 

Détecter un risque ne fait pas tout : c’est la mutation d’un gène et non le gène lui-même qui provoque ou prédispose à une maladie. Il faut en outre que le gène en cause soit responsable dans la mutation. Parmi les autres maladies, les maladies multifactorielles qui sont plus répandues “ont une part génétique inférieure à 30%” pour la plupart, rappelle la scientifique Marion Mathieu. C’est-à-dire qu’un gène seul ne suffit pas à déclencher la maladie. D’où la difficulté de l’évaluation d’un risque.

 

Tout risque est donc relatif car il dépend des caractéristiques et de “l’hygiène de vie” de chacun : avoir un équilibre de vie sain aura “plus d’impact pour se prémunir d’une maladie multifactorielle qu’une éventuelle susceptibilité d’origine génétique“.

 

Le Monde (Sandrine Blanchard) 28/01/09

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Les IVG associées à un risque accru de mortalité cardiovasculaire prématurée
/ IVG-IMG

Les IVG associées à un risque accru de mortalité cardiovasculaire prématurée

Une étude révèle que les fausses couches et les IVG sont associées à un risque accru de mortalité prématurée, les ...
Nouvelle-Zélande : les euthanasies en hausse et bientôt une évolution de la loi
/ Fin de vie

Nouvelle-Zélande : les euthanasies en hausse et bientôt une évolution de la loi

Le ministère de la Santé néo-zélandais a publié au début du mois d’août son rapport annuel relatif à la mise ...
Interface cerveau-machine : un homme atteint de la maladie de Charcot parvient à « parler »
/ Transhumanisme

Interface cerveau-machine : un homme atteint de la maladie de Charcot parvient à « parler »

Des scientifiques ont mis au point une interface cerveau-machine qui « traduit les signaux cérébraux en paroles avec une précision ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres