A la suite d’un premier rapport émis le 13 septembre 2013, le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) recommandait la création d’un d’un site internet institutionnel en faveur de l’avortement, site officiellement lancé le 28 septembre dernier (Cf Synthèses de presse Gènéthique du 13/09/2013 et du 27/09/2013). Jeudi prochain,7 septembre, le HCEfh poursuit son souhait de favoriser toujours plus l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en remettant au gouvernement ses propositions destinées à ce que l’avortement devienne “un peu plus un droit comme un autre“, a expliqué Françoise Laurant, présidente de la commission Santé, droits sexuels et reproductifs du HCEfh.
Principalement, le HCEfh doit présenter une trentaine de recommandations relatives “au droit, à l’organisation des soins, à l’accès à l’information“. A titre d’exemple, Mme Laurant suggère que soit supprimé du Code de la santé publique, la notion de “détresse“. Actuellement, “la femme enceinte que son état place dans une situation de détresse” peut avorter. Autre exemple de recommandation du HCEfh, la suppression “du délai obligatoire de réflexion d’une semaine entre les deux premières consultations avec un médecin avant une IVG“. Enfin, le Haut Conseil propose “la création d’un Plan national et d’un observatoire IVG, l’autorisation de pratiquer l’avortement par aspiration sous anesthésie locale en centre de santé ou maison médicale” et l’amélioration des statistiques, que l’HCEfh estime “insuffisantes“.
AFP 05/11/2013