Le génome de la mouche du vinaigre, la drosophile, a été publié dans la revue Science il y a près de deux ans peut être un peu trop vite selon Samuel Karlin, chercheur en bio-informatique à l’université de Stanford (Californie).
En effet, la revue Nature publie cette semaine une étude comparative entre les prédictions de la société privée Celera Genomics et les protéines recensées dans la base de donnée SwissProt, Samuel Karlin dénonce des omissions graves et la lecture de certains gènes à partir d’un mauvais point de départ. Il critique la méthode de Celera qui consistait à découper le génome au hasard, à le découper puis à le remettre dans l’ordre.
Il regrette également la compétition entre le secteur public et Celera Genomics qui a sans doute poussé cette dernière à aller trop vite. Il met donc en garde contre de possibles erreurs sur le génome humain.
Le Nouvel Observateur 18/05/01 – Science et Avenir 18/05/01