Des chercheurs de l’université de Nottingham ont démontré le rôle d’une hormone naturelle, INSL3, dans la régulation de la fertilité féminine. Cette découverte « pourrait conduire à un meilleur diagnostic et un meilleur traitement de l’infertilité ». Leur étude parue dans la revue Frontiers in physiology explique qu’une hormone peptidique analogue à l’insuline, INSL3, produite dans l’ovaire, joue un rôle essentiel dans l’orchestration de la croissance des follicules ovariens, participant ainsi au mécanisme de rétrocontrôle exercé sur l’axe hypothalamo-hypophysaire. Jusque-là, le rôle d’INSL3 était mal connu, et surtout étudié chez le fœtus mâle. Après 15 ans de recherche et de publications, l’équipe a pu affiner ses résultats. Outre l’ouverture à un meilleur traitement de l’infertilité, cette nouvelle étude suggère également que l’INSL3 pourrait être impliqué dans le déséquilibre hormonal associé au syndrome des ovaires polykystiques.
Par ailleurs, une équipe de l’université du Wisconsin-Madison a révélé que l’hormone œstrogène produite dans le cerveau est indispensable au déclenchement de l’ovulation chez le singe. Cette source d’œstrogène agit en complément de l’œstradiol produit par les ovaires. Publiés le dans le journal Proceedings de la National Academy of Science, leurs résultats pourraient également aider au diagnostic d’infertilité.
Medical press, Jane Icke (12/12/2017); Medical press (12/12/2017)