Aller aux Etats-Unis et dépenser jusqu’à 30 000 livres (37 000 euros), tel est le choix “d’une douzaine de couples britanniques […] chaque année, pour pouvoir choisir le sexe de leur bébé“, cette pratique étant interdite en Grande-Bretagne.
Le Dr Steinberg, spécialiste de la fécondation in vitro à la Fertility Institutes clinic de Manhattan, précise que “la plupart des couples ont déjà deux enfants ou plus, du même sexe, et veulent ou un garçon ou une fille pour ‘équilibrer’ la famille“, en ajoutant que la “technique du DPI [diagnostic préimplantatoire] permet un résultat fiable à 100%”. Toujours selon le Dr Steinberg, et à titre d’exemple, “15% des clients au centre de New-York sont des Anglais“.
En Grande-Bretagne, depuis le Human Fertilisation and Embryology Act de 1990, choisir le sexe de son enfant est une pratique illégale. En effet, selon cette loi, ne peut être “autorisée une quelconque pratique visant à assurer que l’enfant sera d’un sexe plutôt qu’un autre“, ni “le test d’embryons visant à établir leur sexe“. Cependant, précise le Daily Mail, une exception existe à cette législation : “seules les familles ayant de sérieux antécédents familiaux médicaux à caractère physique ou mental, en lien avec le sexe, peuvent procéder à de tels tests“.
Telegraph.co.uk (Stephen Adams) 28/08/12 – Dailymail.co.uk (Claire Bates) 29/08/12