« Le dilemme des cellules souches : pour le bien des êtres humains » : tel était le titre du symposium organisé conjointement par une Fondation Suisse, le Département de Biochimie du Centre universitaire Francisco de Vitoria (Madrid) et la Faculté de Bioéthique de l’athénée Pontifical « Regina Apostolorum ». Selon les experts les cellules souches prélevées sur le cordon ombilical, le placenta ou des personnes adultes offrent des résultats extraordinaires. Dans ce cas, il n’y a pas lieu de détruire d’embryons humains affirment les experts en science, médecine, théologie et philosophie. Pour Madame Monica Lopez Barahona, professeur à la Faculté de biochimie de Madrid, « il est inacceptable de penser développer un embryon pour prélever ses cellules et les détruire ». Elle ajoute qu’il demeure évident que l’embryon est une personne humaine dès sa conception et qu’il est éthiquement inacceptable d’utiliser une vie humaine même pour en sauver d’autres.
Par ailleurs le prof Salvatore Mancuso, directeur de l’Institut de Gynécologie de l’hôpital Gemelli à Rome aurait découvert qu’un fœtus transmettrait à sa mère au cours de la grossesse ses propres cellules souches, lorsqu’elle en a besoin pour « réparer » ses organes ou affronter des maladies.
Zénith 15/11/01