Une équipe de San Diego aurait obtenu, chez la souris, des cellules endocrines fonctionnellement très similaires à des cellules bêta pancréatiques adultes humaines, à partir de cellules souches embryonnaires humaines. Ces cellules pourraient être utiles dans la thérapie cellulaire du diabète de type 1.
Aujourd’hui il existe plusieurs voies de recherche en cours d’exploration en matière de thérapie cellulaire du diabète de type 1. Il est aujourd’hui difficile de traiter par transplantation de cellules bêta pancréatiques (par transplantation d’un pancréas ou par perfusion de cellules dans la veine porte) par manque de donneurs. Des sources alternatives sont donc recherchées avec des cellules souches embryonnaires humaines.
Pour l’équipe californienne d’Emmanuel Baetge, Everts Kroon et coll., les résultats présentés "sont la preuve très convaincante que les cellules souches embryonnaires humaines peuvent constituer une source renouvelable d’îlots à utiliser pour réaliser des thérapies cellulaires du diabète".
Rappelons que des scientifiques américains ont réussi à réduire de façon importante les troubles issus du diabète de type 1 chez les enfants, en leur injectant du sang issu de leur propre sang de cordon. Ils ont constaté que cette injection permettait d’améliorer le système immunitaire de l’enfant en stoppant la destruction des cellules d’insuline nécessaires pour contrôler le taux de sucre dans le sang (voir synthèse de presse du 28/06/07).
Source : "Nature Biotechnology"
Le Quotidien du Médecin (Dr Béatrice Vuaillé) 20/02/08