Aux Etats-Unis, l’équipe californienne de Sheng Ding a obtenu des cellules souches pluripotentes sans ajout de matériel génétique exogène. Appelées piPS pour Protein-Induced Pluripotent Stem Cells , ces cellules présenteraient ainsi tous les avantages des cellules iPS (notamment la capacité à proliférer in vitro et à se différencier), leur risque mutagène (altération du gènome) en moins.
Ces derniers mois, plusieurs équipes ont réussi à produire des cellules iPS sans recourir au vecteur (viral ou plasmide) portant les gènes nécessaires à la reprogrammation des cellules adultes. "Restait à s’affranchir de tout matériel génétique susceptible de modifier le génome cellulaire", "c’est chose faite en incorporant non pas les gènes, mais directement leurs produits, les facteurs de reprogrammation", explique Le Quotidien du Médecin qui salue "un pas de géant " qui "pourrait devenir un outil de référence en biologie cellulaire".
Le Quotidien du Médecin (Dr Irène Drogou) 24/04/09