En 2007, le professeur Yamanaka réussissait pour la première fois à reprogrammer des cellules de la peau de souris en cellules souches pluripotentes induites (iPS) (cf. Synthèse de presse du 07/06/07). Pour en arriver là, les chercheurs avaient employé des virus pour introduire, à l’intérieur des cellules de la peau, 4 gènes normalement inactifs dans les cellules. Plus tard, les chercheurs découvraient que deux de ces gènes pouvaient conduire à des cancers.
L‘équipe de chercheurs du Prof. Schöler de l’Institut Max Planck de Münster vient de démontrer que l’introduction d’un seul gène, Oct-4, était suffisant pour reprogrammer des cellules différenciées en cellules souches pluripotentes. Les propriétés des cellules souches pluripotentes obtenues avec Oct-4 sont identiques à celles des cellules souches pluripotentes issues d’une reprogrammation à quatre facteurs. Le prof. Schöler précise qu’Oct-4 n’est pas cancérigène.
"Quatre gènes étaient autrefois nécessaires, puis trois, puis deux et maintenant un – bientôt nous n’aurons plus besoin de gène du tout, nous sommes presque au but", expliquent les chercheurs.
Par ailleurs, des chercheurs de l’université de Bonn en collaboration avec des chercheurs de Cornell aux USA viennent de démontrer que des cellules précurseurs issues de cœurs de souris ont la capacité de se différencier en plusieurs types de cellules cardiaques. Ils seraient parvenus à isoler ces cellules et auraient été capables d’activer ces cellules de manière ciblée, afin de les faire évoluer en cellules musculaires, cardiaques ou endothéliales.
BE Allemagne 11/02/09 – Bio Edge 25/02/09