« Option moins coûteuse » mais « destination à haut risque », depuis que l’Inde et la Thaïlande ont interdit la GPA aux étrangers, de plus en plus d’agences de GPA déménagent au Kenya. La plupart des cliniques sont des filiales indiennes.
La Constitution kenyane « garantit le droit de fonder une famille et d’en faire partie ». Si les responsables religieux restent suspicieux face à la PMA et la GPA, l’absence de lois sur ces pratiques laisse proliférer les agences. Les publicités sont nombreuses sur Internet, qualifiant cependant le pays de « destination à haut risque » à cause du climat « hostile » et de l’absence de réglementation. Mais « l’attrait d’avoir un bébé ‘au rabais’ attire les couples désespérés dans ce qui pourrait être une situation dangereuse ».
Ces GPA restent des « options à bas prix », coûtant « seulement 45.000 $ ». Le Kenya ne reconnait que les familles homme-femme : « si vous êtes un couple gay, vous et votre partenaire ne pourrez pas vous rendre à l’hôpital ensemble ».
Depuis un an, cinq bébés nés de mères porteuses kenyanes ont été naturalisés australiens. Il y a trois ans il n’y en avait pas un seul.
Pour aller plus loin :
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BioEdge, Michael Cook (09/06/2019) – Surrogacy agencies move to Kenya