Entrée en vigueur le mois dernier, la dépénalisation de l’avortement en Irlande du Nord est effective depuis jeudi dernier. Les femmes qui voudront recourir à l’avortement, ne se rendront plus en Angleterre. Des unités pour avorter vont être mises en place.
« Jusqu’à 12 semaines », les femmes peuvent désormais y accéder « sans conditions ». Au-delà de cette limite, l’avortement est possible « en cas d’anomalie fœtale » et « pour éviter de graves lésions permanentes physiques ou mentales » chez la mère jusqu’au terme de la grossesse.
En cette période de pandémie, certains demandent que « les avortements par télémédecine » soient autorisés, c’est-à-dire que les femmes puissent s’auto-administrer les comprimés à domicile après une « consultation à distance avec un médecin ».
Complément du 16 avril 2020 :
Pour répondre aux conditions liées à la pandémie, une association a mis en place une assistance pour les avortements médicamenteux précoces « les neuf premières semaines et six premiers jours de grossesse ». Pour la première prise, les femmes se rendront en clinique, la deuxième aura lieu au domicile des patientes.
Le mouvement Both Lives Matters regrette que des « mouvements opportunistes du lobby pro-avortement » imposent « le régime d’avortement le plus libéral aux population d’Irlande du Nord, en particulier pendant la pandémie actuelle de Covid-19 ».
Pour aller plus loin :
IRLANDE DU NORD : LA DÉPÉNALISATION DE L’IVG ENTRE EN VIGUEUR
Reuters (09/04/20) – BBC News (09/04/20) – The New-York Times (10/04/20) – ADF,
Graeme Cousins (15/04/20) – The Irish News (16/04/20)