En Italie, la région d’Ombrie a décidé « de supprimer la possibilité de prendre la pilule RU486 en dehors de trois jours d’hospitalisation ». La décision s’aligne sur la « ligne de conduite formulée par le ministère de Santé italien en 2010, après avis du Conseil supérieur de la santé » qui recommande une « hospitalisation de trois jours pour un avortement médicamenteux », laissant aux régions le soin de la mise en place des procédures.
La Pilule abortive est autorisée en Italie depuis 2009 (cf. Analyse comparée des lois sur l’IVG : vers une prise de conscience au Sénat ?) ; l’IVG médicamenteuse représente 20,8% des avortements du pays où 68,4% des gynécologues et 43,6% des anesthésistes sont objecteurs de conscience (cf. Trois clés pour comprendre l’objection de conscience).
Le ministre italien de la santé a demandé au Conseil supérieur de la santé « un nouvel avis ».
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Le Petit Journal (23/06/2020)