Berkeley et son rival, le Broad Institute of MIT, ainsi qu’Harvard à Cambridge, sont chacun en lice pour la propriété intellectuelle qui sous-tend l’outil génétique CRISPR-Cas9. Ce brevet pourrait valoir des milliards de dollars.
L’Office américain des brevets et des marques (USPTO) a contesté la revendication de Berkeley. L’Office doit encore trancher dans cette “bataille des brevets” entre Le Broad Institute et Harvard.
Ce conflit a commencé en mai 2012, lorsque Jennifer Doudna, biologiste moléculaire à Berkeley, a déposé un brevet après que son équipe de recherche a utilisé CRISPR-Cas9, pour « modifier des étendues spécifiques de l’ADN bactérien ». En décembre 2012, le biologiste synthétique Feng Zhang du Broad Institute a également déposé sa propre demande de brevet, démontrant « l’utilisation de la technique d’édition de gènes dans des cellules eucaryotes » plus complexes, comme celles de souris et d’humains.
Nature (Sara Reardon) 06/12/2016.