Le Congrès argentin a adopté la « loi Justina » sur le consentement présumé au don d’organes. A partir d’aujourd’hui, « toute personne majeure est considérée comme donneuse d’organes, sauf si elle en a exprimé le contraire avant sa mort ». Jusqu’ici les donneurs d’organes devaient expressément se manifester comme tels. Sans indications laissées par le défunt, la décision concernant le don de ses organes revenait à ses proches.
L’Institut national chargé des ablations et des transplantations (INCUCAI) espère ainsi démultiplier les dons et réaliser davantage de greffes.
La loi porte le nom de Justina Lo Cane, une fillette décédée en novembre 2017 d’une cardiopathie à 12 ans.
Voir aussi :
Vers le consentement présumé au don d’organes en Suisse ?
Pays de Galles : le consentement présumé n’augmente pas le nombre d’organes disponibles
Angleterre: le consentement présumé au don d’organes en question
Don d’organes en Ecosse : transition vers un système de consentement présumé
Don d’organes : la « faiblesse éthique » du consentement présumé
AFP (05/07/2018)