Consentement présumé : l’Argentine modifie sa loi sur le don d’organes

Publié le 5 Juil, 2018

Le Congrès argentin a adopté la « loi Justina » sur le consentement présumé au don d’organes. A partir d’aujourd’hui, « toute personne majeure est considérée comme donneuse d’organes, sauf si elle en a exprimé le contraire avant sa mort ». Jusqu’ici les donneurs d’organes devaient expressément se manifester comme tels. Sans indications laissées par le défunt, la décision concernant le don de ses organes revenait à ses proches.

 

L’Institut national chargé des ablations et des transplantations (INCUCAI) espère ainsi démultiplier les dons et réaliser davantage de greffes.

 

La loi porte le nom de Justina Lo Cane, une fillette décédée en novembre 2017 d’une cardiopathie à 12 ans.

 

Voir aussi :

Vers le consentement présumé au don d’organes en Suisse ?

Pays de Galles : le consentement présumé n’augmente pas le nombre d’organes disponibles

Angleterre: le consentement présumé au don d’organes en question

Don d’organes en Ecosse : transition vers un système de consentement présumé

Le nombre d’inscription sur le Registre National des Refus au don d’organes a doublé depuis le 1er janvier

Don d’organes : la « faiblesse éthique » du consentement présumé

 

AFP (05/07/2018)

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