La Société française d’accompagnement (Sfap) tient son 10ème Congrès du 10 au 12 juin prochain à Besançon sur le thème "l’euthanasie et la mort libérée".
L‘objectif du congrès est de sensibiliser le grand public aux questions de fin de vie et de sortir la réflexion "du champ exclusif de la santé".
Le Dr Régis Aubry (chef du service de soins palliatifs du centre hospitalier de Besançon) profite de cette occasion pour redonner les mots justes aux pratiques de fin de vie. "L’expression "euthanasie active" constitue un pléonasme qui n’a pas lieu d’être puisque l’euthanasie passe forcément par la réalisation d’un acte délibéré". Il rappelle que le terme "euthanasie passive" est employé à mauvais escient à la place de "refus d’acharnement thérapeutique".
Sur le nécessité de légiférer, le Dr Aubry réagit "il est inutile de légiférer puisque [le refus d’acharnement thérapeutique] est déjà prévu dans la loi, notamment celle sur le droit des malades (mars 2002)".
La Croix (Marianne Gomez) 08/06/04 – Le Quotidien du Médecin (Stéphanie Hasendhal) 08/06/04