Dans un arrêt du 15 mai, la Cour constitutionnelle colombienne rappelle que l’avortement n’est pas un « droit fondamental ». La pratique a été dépénalisée en 2006 pour les cas de viol, de malformation fatale du fœtus et de risque pour la santé physique ou mentale de la mère. En février 2022, la dépénalisation a été étendue jusqu’à 24 semaines de grossesse. Au-delà la pratique est interdite et constitue une infraction selon l’article 122 du code pénal.
L’arrêt du 15 mai concernait une jeune fille indigène du Cauca. Après s’être vue refuser une tutelle pour avorter en raison de son état dépressif, la Cour constitutionnelle a condamné les décisions des juges de première instance et d’appel tout en soulignant un vide juridique. En raison de la santé mentale de la jeune femme, la Cour a autorisé l’avortement tout en soulignant qu’il ne s’agissait pas d’un « droit fondamental » (cf. L’IVG, un droit ?).
Source : Infobae, Hermann Saenz (14/06/2023) – Photo : iStock