Le 5 août 2014, un deuxième patient s’est vu implanté le cœur artificiel Carmat (cf. Synthèse Gènéthique du 5 septembre 2015). Cet homme de 69 ans, qui a fait le choix de garder l’anonymat, a déclaré au Journal du Dimanche s’« être senti revivre » juste après l’opération et « avoir tout à fait récupéré ». Le chirurgien ayant pratiqué l’opération au CHU de Nantes, Daniel Buveau, a précisé que le patient faisait du vélo.
« Le cœur Carmat est dans la première des deux phases d’essais cliniques prévues avant une homologation et commercialisation de l’appareil dans l’Union Européenne ». Cette première phase implique l’implantation du cœur Carmat sur quatre malades du cœur en phase terminale de leur maladie : il s’agit de tester « la sécurité de la prothèse » et d’« évaluer la survie des malades ». La deuxième phase prévoit l’implantation du cœur artificiel sur une vingtaine de patients dont on examinera la « qualité de vie » et le « confort ».
Le président de Carmat, Jean-Claude Cadudal, n’a pas indiqué si d’autres interventions avaient été menées depuis les deux premières rendues publiques.
Sciences et Avenir, 07/04/2015