Mardi 19 octobre 2010, la Commission européenne proposera un moratoire de 5 ans pour interdire en Europe le clonage animal destiné à l’alimentation humaine et pour établir la traçabilité des embryons et du sperme importés. Le clonage pour la recherche et celui qui vise à préserver des espèces en danger ne sont pas concernés par cette proposition.
Cette initiative répond aux inquiétudes soulevées, pendant l’été 2010, par la vente de viande d’animaux clonés au Royaume-Uni (Cf. Synthèse de presse d’août 2010). En juillet 2010, le Parlement européen demandait "l’interdiction, à titre préventif, de toute commercialisation de viande ou de lait issus d’animaux clonés ou de leur descendance". Selon une source européenne, actuellement, "la viande de clone ne se mange pas" mais il en va différemment de la viande et du lait des descendants des animaux clonés.
Pour l’Agence européenne de la sécurité alimentaire, la viande ou le lait issus de descendants d’animaux nés par clonage ne représentent aucun danger pour la santé humaine.
Si le clonage en vue de l’alimentation humaine est quasiment inexistant dans l’Union européenne, celle-ci n’interdit pas l’importation de viande clonée en raison des règles de l’OMS. Le clonage alimentaire est très utilisé aux Etats-Unis, au Canada et en Argentine.
Le Monde.fr 15/10/10 – Le Figaro.fr 15/10/10 – Les Echos.fr 15/10/10