Rappelons que la session de la sixième commission de l’assemblée générale de l’ONU, chargée d’élaborer une convention internationale interdisant le clonage humain, s’est achevée le 19 novembre 2004 sans trouver d’accord. Deux partis s’opposent : celui favorable à l’interdiction de toute forme de clonage (60 pays derrière le Costa Rica), et celui ne voulant interdire que le clonage reproductif et laisser chaque pays se doter de sa propre législation en ce qui concerne le clonage thérapeutique (22 pays derrière la Belgique).
Le groupe des pays islamiques se trouve au milieu de ce débat car si la ligue arabe s’est opposée à l’autorisation du clonage thérapeutique, l’ensemble des pays musulmans a du mal à trouver une position unanime. L’IOMS (Islamic Organization for Médical Sciences) a tenu une conférence au Caire en décembre dernier afin de préparer une résolution interdisant le clonage reproductif mais autorisant le clonage d’embryons à des fins de recherche. Cette organisation travaille à l’élaboration d’un code de la santé et de l’éthique médicale dans lequel il souhaite introduire cette résolution sur le clonage. Ce code aurait vocation a être enseigné dans les différentes université de médecine du monde arabe.
L‘IOMS devrait finaliser son projet de code de la santé avant que les diplomates de l’ONU se réunissent à nouveau en février 2005 pour élaborer « une déclaration des Nations Unies sur le clonage ».
20/01/05