Suite au vote mardi soir d’un projet de loi, les cinq centres de grossesse d’Hawaï qui accompagnent les femmes enceintes, seront forcés de choisir entre informer des possibilités d’avorter ou défier l’Etat.
Ces cliniques ne disposent pas de services d’orthogénie et ne proposent pas aux femmes de les renvoyer vers des centres pratiquant l’avortement. Seuls les échographies effectuées par des professionnels de santé qualifiés et lues par des cliniciens autorisés, sont considérées comme des actes médicaux, des actes financés entièrement par des dons.
L’État d’Hawaii, qui ne finance pas ces centres de grossesse, a mis en place des programmes publics qui offrent un accès immédiat ou à faible coût à des services complets de planification familiale, y compris toutes les méthodes de contraception approuvées par la FDA[1], les soins prénataux et l’avortement.
L’Institut national des défenseurs de la famille et de la vie (NIFLA), Alliance Defending Freedom (ADF) et le Centre américain pour le droit et la justice (ACLJ) se sont engagés à contester le projet de loi devant les tribunaux nationaux et fédéraux pour défendre notamment leur liberté d’exercice.
« Aucune femme ne devrait jamais en arriver à se sentir à ce point seule ou piégée qu’elle ne puisse plus rien envisager d’autre que l‘avortement, or c’est exactement la situation qu’une telle loi créée », a déclaré Jor-El Godsey, président de Heartbeat International, un réseau d’affiliation comprenant trois des centres hawaïens.
De son côté, Joy Wright, directeur général du Centre Malama Pregnancy, pointe le manque de consultation suscité par l’Etat lors de la rédaction de la loi au printemps dernier : « Le fait que nous n’ayons pas été consultés dans cette décision est très préoccupant ».
[1] Food and Drug Administration.
[2] Version américaine du Planning Familial.
Pregnancyhelpnews.com (12.07.2017)