Le 11 juillet dernier, un porte-parole de la Commission nationale pour la population et le planning familial chinois a démenti les informations selon lesquelles la politique de l’enfant unique serait remise en cause.
Il a précisé que le taux de fécondité de 1,8 enfant par femme en âge de procréer devait être maintenu. "Nous n’encourageons pas les couples qui ont droit à un deuxième enfant à n’en n’avoir qu’un seul et il est incorrect de dire que nous souhaitons que le taux de fécondité soit le plus bas possible" a-t-il précisé.
35,9% de la population serait concerné par la politique de l’enfant unique. Outre les minorités nationales qui représentent 11% de la population et qui peuvent avoir 2 enfants ou plus, 52,9% de la population est soumise à la "politique de l’enfant-et-demi" : en zone rurale, si un couple a donné naissance à une fille, il est autorisé à avoir un autre enfant ; en ville, si le couple est composé de 2 personnes qui sont des enfants uniques, il est aussi autorisé à avoir un 2ème enfant.
Le haut responsable chinois a reconnu que la politique du planning familial contribuait au déséquilibre des sexes à la naissance. Pour autant, il a souligné que cette politique devait être maintenue jusqu’en 2010.
"Nous ne considérons pas, bien entendu, que le planning familial soit le seul outil permettant de contrôler la population. La Chine compte un cinquième de la population mondiale, mais les Chinois ne représentent que 1% des travailleurs expatriés" a souligné le porte-parole. C’est pourquoi, le gouvernement envisage l’émigration comme un autre moyen de réduire la population.
Zenit 04/09/07