En Chine, le code pénal a été modifié : son article 336 qui traite des pratiques médicales illégales comprend désormais l’« implantation d’embryons humains génétiquement modifiés ou clonés dans des corps humains ou animaux et l’implantation d’embryons animaux génétiquement modifiés ou clonés dans des corps humains ».
Il s’agit « sans aucun doute » d’une mesure prise en réponse au « scandale » des bébés génétiquement modifiés nés en 2018, suites aux expériences du chercheur He Jiankui[1]. Ce dernier a été condamné entre autres pour « modification génétique illégale d’embryons humains à des fins de reproduction », interdite à l’époque par les règlements des ministères concernés mais pas par la loi.
[1] En novembre 2018, ce scientifique chinois avait suscité un tollé mondial en révélant avoir franchi cette « ligne rouge ». Il souhaitait rendre ces bébés résistants au VIH.
Source : Bioedge (27/03/2021) – Photo: iStock