Neuf députés issus de neuf partis politiques différents [1] ont signé une proposition de loi qui vise à interdire le recours à la gestation par autrui (GPA) au Chili (cf. Chili : 8 députés de 8 partis demandent l’abolition de GPA). La pratique n’est pas légale dans le pays.
Quand certaines organisations voudraient non pas interdire mais réglementer la maternité de substitution, ou interrogent seulement la pratique si elle est « commerciale » (cf. « La GPA ne peut pas être éthique, car il ne peut être éthique de disposer d’un être humain »), la députée Flor Weisse qui a signé le texte présenté au Congrès rappelle que des personnes ont recours à la GPA dans d’autres pays où elle est autorisée (cf. « La GPA est un marché mondial qu’il faut abolir internationalement »). Dès lors, il est nécessaire de légiférer sur cette pratique qui présente des « risques d’exploitation » et est « en contradiction avec divers aspects éthiques et moraux », considère-t-elle.
« Nous devons avant tout tenir compte des droits des enfants et des femmes », affirme la députée. « Le souci de protéger les droits des femmes enceintes et d’éviter tout type d’abus est un facteur clé » dans le débat sur la réglementation de la maternité de substitution.
[1] Frente Amplio, Partido por la Democracia, Unión Demócrata Independiente, Democracia Cristiana, Partido Republicano, Partido Socialista, Renovación Nacional, Partido Social Cristiano, Demócratas
Source : Diario Concepción, Cecilia Bastías (20/01/2025)