Mercredi 28 mai, le gouvernement chilien a présenté un projet de loi visant à autoriser les avortements jusqu’à 14 semaines de grossesse. Il s’agissait d’une promesse du président Gabriel Boric qui doit quitter ses fonctions au début de l’année prochaine (cf. IVG, euthanasie : les priorités du Président chilien). Actuellement, les femmes sont autorisées à interrompre leur grossesse en cas de viol, lorsque leur vie est en danger ou si le fœtus est considéré « non viable »
Le président Boric ne dispose d’une majorité dans aucune des deux chambres du Parlement. Pour Antonia Orellana, ministre de la Femme et de l’Egalité des sexes, il serait « naïf » de croire que le projet sera débattu jusqu’à son terme.
En 2022, une proposition de nouvelle Constitution qui prévoyait notamment un article légalisant l’avortement avait été rejetée par voie référendaire (cf. Chili : Vers l’inscription de l’avortement dans la Constitution ?).
Sources : Blooomberg, Matthew Malinowski (28/05/2025) ; AFP (28/05/2025) – Photo : iStock