Au Chili, selon un sondage commandé par le gouvernement et réalisé par l’Institut Adimark, 71% des citoyens majeurs soutiennent l’avortement thérapeutique “en cas de risque pour la santé de la mère, de non-viabilité du foetus ou en cas de viol“.
Ce sondage a été réalisé au mois de juin dernier auprès de 1 033 personnes âgées de plus de 18 ans et alors que la présidente socialiste, Michelle Bachelet, “a fait part de son intention de faire dépénaliser […] l’avortement sous certaines conditions” si possible d’ici la fin de l’année.
Actuellement, au Chili, l’interruption volontaire de grossesse est interdite. Selon les statistiques du ministère de la Santé, près de 150 000 avortements sont pratiqués chaque année dans le pays, la plupart clandestinement .
AFP 03/07/2014