Dans le courrier du lecteur du Monde, une personne dénonce la naissance du premier bébé britannique sélectionné par diagnostic préimplantatoire (DPI) sur une prédisposition au cancer du sein (Cf. Synthèse de presse du 14/01/09). Pour la première fois, le DPI a été utilisé pour sélectionner des embryons prédisposés à une maladie et non pas porteurs avec certitude d’une maladie grave. Ce lecteur regrette qu’avec ce type d’arguments, "on peut justifier tous les critères de sélection liés aux capacités physiques, intellectuelles…".
Il rappelle qu’en France, la loi limite l’utilisation du DPI. Mais, pour lui, encadrer cette pratique signifie déjà qu’on l’accepte avec un champ restreint qui sera peu à peu élargi.
"Concentrons nos efforts et nos moyens financiers sur les soins et non sur les tris qui nous conduiraient vers une société "parfaite" […] dont les différentes descriptions nous feraient froid dans le dos. Cherchons pour soigner et non plus pour supprimer", conclut-il.
Le Monde 19/01/09