A ce jour, 150 000 volontaires sont inscrits au registre français des donneurs de moelle osseuse. “Notre objectif est de parvenir à 100 000 nouveaux donneurs inscrits afin d’avoir une chance raisonnable de trouver un greffon pour les patients qui en ont besoin“, martèle Carine Camby, directrice de l’Agence de la Biomédecine.
Les greffes de moelle osseuse – “usine de fabrication des cellules du sang (globules, plaquettes), présente au cœur de tous les os ” – peuvent permettre de guérir certains cancers (comme les lymphomes ou les leucémies) et de graves maladies du système immunitaire.
Il existe une chance sur quatre de trouver, dans la fratrie du malade, un donneur apparenté et une chance sur un million de trouver deux personnes génétiquement compatibles. “D’où la nécessité d’enrichir les registres“, particulièrement d’hommes et de personnes de moins de 40 ans.
En France, sur les 1 200 greffes pratiquées chaque année, la moitié l’est grâce à des dons anonymes, dont 60% proviennent de registres étrangers. On recense dans le monde 56 registres qui comptent 11 millions de donneurs.
Le Monde (Sandrine Blanchard) 05/12/07