Le 4 avril, Amber Lavigne a déposé plainte devant le tribunal de district du Maine contre les responsables scolaires de la Great Salt Bay Community School qui auraient aidé sa fille de 13 ans à changer de genre sans le consentement de ses parents (cf. Avec la complicité de son collège, une jeune fille de 13 ans change de genre à l’insu de ses parents).
Elle reproche notamment à Samuel Roy, conseiller en 8ème année, d’avoir recommandé à sa fille de changer de genre et de lui avoir donné un « binder » pour aplatir sa poitrine.
Par cette action en justice, tout en demandant des dommages et intérêts, la mère souhaite faire annuler la politique de l’école selon laquelle le changement de genre des élèves doit être caché aux parents qui ne le soutiennent pas. Les directives scolaires adoptées en 2019, prévoient aussi l’obligation pour les enseignants de « permettre aux enfants d’utiliser des pronoms, des noms, des toilettes, des vêtements et des vestiaires de sexe opposé lorsqu’ils se trouvent sur le campus ».
La plainte affirme que l’école a violé les droits constitutionnels de la mère en ne l’informant pas des « conseils » prodigués à sa fille. Elle se fonde sur le quatorzième amendement selon lequel les parents ont le droit « de contrôler et de diriger les décisions en matière de soins, de garde, d’éducation, d’instruction et de santé, etc. de leurs enfants ».
Une action similaire a été intentée en Virginie (cf. Virginie : pas de changement de genre à l’école sans l’accord des parents) en juin dernier et dans le Maryland en août.
Source : Washington Times, Sean Salai (05/04/2023)