Mardi 1er avril 2014, le comité scientifique d’enquête de l’Institut RIKEN (Kobé, Japon) annonçait lors d’une conférence de presse les résultats de son rapport final d’enquête sur les cellules STAP. Il y dénonçait un cas de falsification des données et un manque de “sens éthique” de la part du Pr. Haruko Obakata (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 2 avril 2014).
Ce mercredi, c’est la chercheuse Haruko Obakata qui réagit. Tout en reconnaissant des erreurs dans la manière dont les résultats sur les cellules STAP ont été présenté dans la revue Nature en janvier dernier (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30 janvier 2014), elle rejette les accusations de “falsifications et de contrefaçons“.
Le Pr Haruko Obakata n’a que 30 ans. Elle a déclaré: “peut-être que cela dépassait mes compétences de signer un article dans la revue Nature.” Mais elle maintient que “les fautes commises ‘par manque d’apprentissage’ n’affectent pas la réalité du phénomène [des cellules STAP] qu’elle a observé“, les cellules STAP. “Le phénomène des cellules STAP est une réalité que j’ai vérifié à plusieurs reprises“, à 200 reprises, a-t-elle assurée.
AFP 9/04/2014