A hauteur de 800 millions de yen par an sur 2012 et 2013, soit environ 6,2 millions d’euros, le gouvernement japonais vient de lancer un projet national visant à “développer des traitements contre 50 maladies rares à l’aide de cellules iPS“. Ce projet fera intervenir des équipes de recherche, des plates-formes centralisatrices et des acteurs privés de l’industrie pharmaceutique. Concrètement, il vise les maladies dites “intraitables”, peu connues et qui se soignent mal.
Jusqu’à aujourd’hui, les modèles animaux comme par exemple les souris, n’ont “pas permis de comprendre et soigner ces maladies“. Or, les cellules IPS offrent l’avantage de “pallier le faible nombre de patients et la difficulté de trouver des modèles adéquats pour étudier ces maladies“. En effet, ces cellules sont obtenues à partir d’un patient malade et “peuvent être différenciées en tissus nerveux ou encore musculaire manifestant les symptômes et le comportement des tissus des patients malades“. Les différentes substances seront ainsi directement testées sur les cellules malades “sans mettre la vie du patient en danger“.
BE Japon 648 (Simon Vial-Pradel) 10/05/2013