La société privée américaine Geron a déclaré qu’elle était prête à franchir le pas d’un essai clinique sur des patients récemment accidentés à partir de cellules souches embryonnaires humaines. L’objectif de cette tentative, dit-elle, n’est pas de soigner les patients greffés, mais de prouver que cette technique n’a pas d’effets secondaires.
En effet, il a été constaté chez l’animal que ces cellules ont un pouvoir très important sur les autres cellules, pouvant apporter des effets régénérants, mais aussi se développer à de mauvais endroits, voire même provoquer le cancer. Pour cette raison, la plupart des groupes de recherche n’envisage donc pas d’essais sur l’homme avant 5 ou 10 ans.
Geron, par contre, a décider de se lancer sur le traitement de la moelle épinière à l’horizon 2006.
Beaucoup de scientifiques ont peur que ces cellules dégénèrent en culture, et trouvent que Geron va trop vite, citant le cas d’un décès après une réaction immunitaire inattendue, et des déclanchements de leucémies.
Le Figaro et Science (Gretchen Vogel) 10/06/05