Au Japon, un projet mené par le professeur Yoshiki Sawa et ses collègues de l’université d’Osaka vise à utiliser des cellules iPS pour une étude clinique sur trois patients atteints de cardiopathie ischémique, une maladie coronarienne manifestée par l’insuffisance d’apport en oxygène au muscle du cœur. Ces cellules proviendront de la biobanque de l’iPS Cell Center Research and Application de l’université de Kyoto, elles seront « initialement prélevées sur des donneurs dont le profil immunologique est proche des patients receveurs, afin de limiter le risque de réactions de rejets ».
Le projet consiste à développer les cellules iPS en cardiomycocytes, des cellules particulières au muscle cardiaque afin de « garantir une meilleure efficacité concernant notamment les maladies cardiaques sévères ». « Cette technique permettra d’obtenir des cellules identiques à celles du muscle cardiaque » contrairement aux expériences précédentes qui utilisaient des prélèvements de cellules musculaires du patient.
Le projet doit encore être validé pour être effectif au premier semestre de l’année 2018.
Note Gènéthique: il s’agirait du second essai clinique mené avec des cellules iPS; le premier, lancé au Japon, vise à traiter la dégénérescence maculaire liée à l’âge (cf. Un premier patient japonais reçoit des cellules iPS d’un donneur).
France diplomatie (27/07/2017)