La justice suisse a libéré une personne qui avait été placée en détention provisoire après le décès d’une Américaine qui aurait eu recours à la capsule Sarco pour se suicider (cf. Un premier suicide avec la capsule Sarco). Il s’agissait de la dernière personne en détention provisoire dans cette affaire.
En Suisse, le suicide assisté est autorisé depuis 1942. Seule l’« assistance au suicide » motivée par un « mobile égoïste »[1] est légalement répréhensible. La pratique est « encadrée » par « les codes de déontologie médicale ». Les organisations qui proposent leurs « services », telles qu’Exit ou Dignitas, ont édicté « leurs propres garde-fous » (cf. Après le décès de son fils, elle se suicide en Suisse).
« Au vu de l’état le plus récent de l’enquête, il existe toujours de forts soupçons d’incitation et d’assistance au suicide, mais plus d’homicide volontaire, même si l’expertise de l’Institut de médecine légale du canton de Zurich n’est pas encore disponible », a fait savoir le parquet de Schaffhouse. Des poursuites sont encore possibles, la justice poursuit son enquête.
Le Dr Nitschke, qui a conçu le dispositif, a déclaré qu’« une bien meilleure version » de la capsule était en préparation (cf. Vers un suicide assisté par IA ?). Après le vote de la chambre des Communes vendredi dernier (cf. Fin de vie au Royaume-Uni : le doigt dans l’engrenage ?), il a indiqué que la capsule « pourrait opérer au Royaume-Uni ». Le médecin a d’ailleurs déjà repéré « l’endroit idéal » pour l’utiliser.
[1] Comme des vues sur un héritage
Sources : 20 minutes avec AFP (02/12/2024) ; Mirror, Bradley Joly (30/11/2024)