Face au désir de participer à la définition d’une législation cadrant l’assistance à la procréation, la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) a présenté, le 26 novembre dernier, au comité permanent de la santé de la chambre des communes un mémoire sur les propositions relatives au projet de loi sur l’assistance à la procréation humaine.
La CECC se réjouit des affirmations présentées en préambule du projet de loi : la nécessité de protéger les meilleurs intérêts des enfants affectés par l’utilisation des technologies d’aide à la procréation,la reconnaissance du fait que les femmes sont particulièrement touchées par ces technologies, l’importance fondamentale accordée au consentement libre et éclairé, et enfin la nécessité de protéger et de préserver l’individualité humaine et l’intégrité du génome humain. La CECC félicite le gouvernement pour ses propositions visant l’interdiction du clonage, de la création d’embryons pour des fins de recherche, de la commercialisation de la maternité de substitution, de la modification de la lignée germinale et de la commercialisation des gamètes et des embryons.
La CECC est « préoccupée du fait que ce projet de loi ne définisse pas l’embryon humain comme un être humain ou qu’il ne protège pas pleinement son statut moral ».
Dans ce contexte, la CECC explique posément les limites scientifiques et humaines de la recherche sur les cellules souches embryonnaires et du clonage thérapeutique. Les évêques canadiens reviennent sans emphase sur l’espoir qu’offre la recherche sur les cellules souches adultes et insiste, enfin, sur le statut moral qu’il est temps d’allouer à l’embryon humain.
Retrouvez l’intégralité de ce mémoire en cliquant sur http://www.cccb.ca/docs/AssistanceALaProcreation.htm
CECC