Le Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO) au Canada vient de déposer un recours en justice contre les détenteurs américains d’un test permettant le dépistage d’un trouble cardiaque rare. Alors que « l’avenir de la médecine » serait de plus en plus étroitement lié à la recherche sur l’ADN, comme le souligne Alex Munter, président-directeur général du CHEO, la détention exclusive des droits des brevets, tout en protégeant les découvertes, entraverait la recherche et les soins aux patients : « Personne ne devrait détenir le monopole d’un élément créé par la nature. Breveter un gène est comme breveter l’eau que nous buvons ou l’air que nous respirons ». « Il est crucial d’éclaircir cette problématique pour que toutes les personnes qu’elle touche puisse en profiter. ».
La Presse (Jean-François Dugas) 03-11-2014